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Cassiopée W - Log 16 February - The magic of the spinnaker



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La magie du spinnaker

C’est au alentour de midi que nous avons décidé de déployer cette superbe voile dont j’avais oublié la couleur. Hier à la ligne de départ, plusieurs bateaux de la flottille avaient choisi de l’utiliser créant ainsi un festival de couleur devant le village d’Isla Contadora. Aujourd’hui, c’était à notre tour. Le capitaine, son tacticien Donald et nous les femmes avons essayé autant que possible de la déployer tout en gardant la grande voile mais les vents étaient d’arrière et cette dernière empêchait la brise de la gonfler comme il se doit. En d’autres mots, tout cette voile voulait, était d’être la vedette de la journée. C’est bon, on a compris! Nous sommes donc monté au vent, avons rentré la grande voile et avons déployé le ´SPI’. Oui seulement le spinnaker. De toute beauté! J’avais des doutes face à cette voile fabriquée d’une toile extrêmement mince qui peut appliquer une force surprenante au bateau quand les vents sont beaucoup trop fort pour elle. D’ailleurs, il y a quelques années, je l’avais baptisé le ´briseur de mariage’. En 2007, à bord de notre premier bateau, mon capitaine m’avait bien fait peur avec un modèle similaire qui s’était enroulé autour du Genoa. Fait intéressant, plusieurs femmes navigateurs ont une histoire similaire à la mienne. Aujourd’hui le ´SPI’ a surpassé nos attentes. Dans toute sa beauté et délicatesse, elle a déplacé à 5.5 noeuds 18 tonnes sur une mer aussi clame qu’un miroir. De plus, bien positionnée devant le soleil, elle a servi d’écran créant ainsi de l’ombre à l’intérieur du bateau où il faisait une chaleur étouffante.

Ce soir, le modèle continue. La mer est toujours calme mais la chaleur est maintenant créée par le moteur qui tourne à 1800 tours. Le spinnaker a été rangé pour la nuit même s’il n’y a que deux noeuds de vent. Notre capitaine a bien pris soin de calculer notre consommation de diésel car il nous reste encore 650 miles marins avant l’arrivée aux Galapagos.


The magic of the spinnaker

It was around noon when we decided to deploy this beautiful sail of which I had forgotten the colour. Yesterday at the starting line, many boats from the flotilla had decided to use theirs, creating a festival of colours in front of the villlage of Isla Contadora. Today was our turn. The captain, his tactician Donald and us admirals tried to use it while the mainsail was raised, however the winds were too weak and directly from behind. It impeded the breeze from expanding it the way it should be. In other words, this sail’s only desire was to be the star of the day. All right, we got it! We headed into the wind, brought down the mainsail and deployed the ‘SPI’. Yes, only the spinnaker. Brilliant! I had my doubts towards this sail made of an extremely thin canvas that has the ability to apply a surprising force to the boat when the winds are too strong. A few years ago, I had renamed it the ‘marriage breaker’. In 2007, aboard our first boat, my captain scared me with a similar model that got wrapped around the Genoa. Interesting fact, many women sailors have a similar story to tell. Today the ‘SPI’ exceeded our expectations. In all its beauty and its intricacy, it moved 18 tons at 5.5 knots on a sea as calm as a mirror. Furthermore, well positioned in front of the sun, it was used as a screen creating shade inside the boat where a suffocating heat had taken place.

Tonight the trend continues. The sea is still calm, but the heat is now created by the engine running at 1800 rpm. The spinnaker has been stored for the night as we only have two knots of wind. Our captain took good care of calculating our diesel consumption as there are still 650 nautical miles before arriving to the Galapagos.


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