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Manihi - Epilogue ... et classement !



Ca y est, nous avons bien atterri et commencé à récupérer. Je dis commencé parce qu’après trois semaines de cycles de sommeil un peu en vrac, le rythme normal jour/nuit a un peu de mal à se mettre en place. A croire que nous nous y étions habitués !
 
Manihi a récupéré lui aussi. Le génois et la GV ont pansé leurs blessures chez le voilier de Rodney Bay. Le bimini s’est aussi refait une santé ; après 3 semaines de caresses par la baume, il était très fatigué n’avait pas pu résister. Les drisses de spi, génois et trinquette ont retrouvé leur place ... Il y a quelques jours, c’était encore un peu fouillis en tête de mât ! L’intérieur et le pont sont flambant neuf et le teck du cockpit a retrouvé sa couleur chaude et accueillante. 
 
L’heure du bilan est arrivée. En quelques chiffres :
Distance directe idéale : 2700 miles
Distance parcourue : 3038 miles (5626 km)
Arrivée le : 15 décembre 1:43 heure locale (5:43 UTC)
Durée : 20 jours, 16 heures, 43 mins, 50 s
Classement :
    6 ème en catégorie G, sur 19 (YESSSSSS !!!)
    43 ème au général Cruising, sur 158
 
Bien que n’ayant vu pratiquement personne pendant la traversée, nous nous sommes bagarrés, dans notre catégorie,tour à tour avec Defyr, Far Fetched, Capricorn, et Manali à travers la réception par satellite des classements journaliers. Notre piment quotidien ! A se demander pourquoi ils remontaient vers le nord, ou à l’inverse pourquoi ils descendaient, ou même pourquoi ils allaient si vite ! Le vent, le vent ! De quoi alimenter notre discussion tactique quotidienne.
 
Même si il a peu d’importance comparé noter grand plaisir d’avoir traversé l’océan, le classement de Manihi (et de son équipage, il ne faut pas l’oublier quand-même !) est plus qu’honorable pour un des 30 plus petits bateaux de la flotte !
 
Avant de nous séparer, remercions Bobby Lapointe, et Igor et Grichka Bogdanov pour leur passage éclair parmi nous, et Bernard Morin (“L’atlantique en père peinard” aux éditions les Quatre Roses) pour avoir baptisé Raymond et Simone. Et puis un petit coup d’auto-satisfaction en se félicitant d’avoir mené à bien la réalisation de ce rêve que nous ne sommes pas prêts d’oublier !
 
Aujourd’hui Bertrand et Pascal prolongent en famille leur séjour aux Caraïbes, et Bernard et moi rentrons en métropole pour retrouver la notre. Une belle parenthèse se referme. La vie continue ... avec des étoiles dans la tête.


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